MOBILITÉ/CLASSIQUES :  Citroën SM – “Le canapé volant

Lorsque Citroën a présenté la Citroën SM au Salon de l’automobile de Genève en 1970, le public a été étonné pour trois raisons : La Citroën SM surprenait par son design unique, son grand confort pour tous les occupants et ses puissants moteurs six cylindres de Maserati. Ces points forts

ont rapidement valu à la Citroën SM le surnom de “canapé volant” dans le jargon du milieu.

Citroën SM – “Le canapé volant”.

Le designer en chef de Citroën, Robert Opron, avait créé avec la Citroën SM un véhicule qui ressemblait presque à une fusée et qui, à l’époque, était cité en France dans le même souffle que le Concorde. Aujourd’hui encore, la Citroën SM extrêmement plate et aérodynamique, avec un coefficient de traînée de 0,32, est considérée comme une véritable icône de style. L’avant de la voiture se distinguait par une façade en verre avec six phares principaux qui s’étendaient sur toute la largeur de la voiture. Les motorisations étaient fournies par Maserati. L’ingénieur en chef Giulio Alfieri avait conçu un moteur à six cylindres (2,7 et 3 litres à explosion) spécialement pour le compartiment moteur restreint. Il présentait une forme particulièrement compacte et basse malgré les quatre arbres à cames situés en haut des culasses en aluminium. Le site
résultat : un fonctionnement du moteur relativement rude et bruyant pour un moteur six cylindres. Avec une vitesse de pointe de 220 km/h, la Citroën SM a longtemps été considérée comme la voiture de série à traction avant la plus rapide.
De nombreux points forts techniques assuraient un grand confort de conduite et de sécurité : un éclairage de virage hydraulique, perfectionné par rapport à la DS, permettait un mouvement des feux de route à iode autour de l’axe horizontal. De plus, la Citroën SM était équipée d’une suspension hydropneumatique. qui avait été utilisée auparavant sur la DS.

La direction assistée asservie à la vitesse était également exceptionnelle, puisqu’elle revenait automatiquement à la position centrale lorsque le volant était remis en place. revenait dès que le volant était relâché. Un rapport de démultiplication très direct entraînait une Les roues avant étaient braquées de manière inhabituelle et devaient permettre des manœuvres d’évitement particulièrement rapides.
Avant que la production ne s’arrête en 1975, après un total de 12.920 véhicules fabriqués, quelques modèles spéciaux de la Citroën SM ont attiré l’attention : par exemple, les voitures de course du constructeur parisien Chapron. SM Mylord en version cabriolet intégral et SM Opera en version rallongée, développées par le carrossier Henri Chapron.
version de la SM Coupé. La SM Présidentielle, également construite par Chapron, était un cabriolet à quatre portes. un cabriolet quatre portes qui était la propriété exclusive de l’État français et était utilisé par François Mitterrand ou Jacques Chirac lors d’événements officiels.

 

Données techniques:

La Citroën SM en un coup d’œil
Première présentation : 1970 au Salon de l’automobile de Genève.
Designer : Robert Opron
Période de production : 1970-1975
Véhicules produits : 12.920
Versions de carrosserie : Coupé, trois portes
Moteurs : moteur à essence de 2,7 litres (160 ch en D, 180 SAE), moteur à essence de 2,7 litres (175 ch en D, 18 SAE).
D, 188 SAE), moteur 3,0 litres (180 ch en D, 190 SAE, automatique pour les USA)
Dimensions (L/L/H en mm), empattement (mm) : 4.839/1.836/1.324, 2.950
Points forts du véhicule : moteurs six cylindres Maserati, suspension hydropneumatique,
éclairage hydraulique en virage, forme aérodynamique

MARQUE : Citroën/STELLANTIS

magazine de design virtuel Michael Hiller

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